Pourquoi (et quand) recourir à un professionnel pour faciliter la transaction
Dans le cadre d’une cession d’entreprise en France, de nombreux propriétaires se demandent s’il est pertinent de solliciter un intermédiaire (cabinet spécialisé, banque d’affaires, agent, etc.). Si l’accompagnement par un tiers expérimenté peut apporter un véritable gain de temps et de crédibilité, il comporte également des coûts et quelques contraintes. Découvrons ensemble les principaux avantages et inconvénients liés à ce choix, afin d’éclairer votre décision.
L’un des atouts majeurs d’un intermédiaire réside dans son réseau et sa capacité à :
Le professionnel de la transmission peut vous aider à :
En phase de négociation, l’intermédiaire :
En déléguant la recherche d’acquéreurs et une partie de la négociation, le vendeur peut continuer à gérer sereinement son activité jusqu’à la cession effective. De plus, l’intermédiaire dispose souvent d’une expérience pointue en montages financiers, ce qui facilite la conclusion de l’opération.
Il n’est pas toujours souhaitable que clients, salariés ou concurrents apprennent trop tôt la mise en vente. L’intermédiaire peut diffuser l’information de manière restreinte et protéger votre identité jusqu’à ce qu’un repreneur sérieux se déclare.
Un intermédiaire chevronné sait argumenter face à un acheteur pour justifier le prix demandé. Il peut également anticiper les objections en s’appuyant sur les documents financiers ou le potentiel de développement.
Les intermédiaires perçoivent une commission (souvent un pourcentage du prix de vente) ou des honoraires fixes. Le montant peut sembler élevé, surtout pour une TPE ou une PME de taille modeste. Il faut donc évaluer si le gain attendu (augmentation du prix final, économie de temps) compense ces frais.
En se reposant trop sur l’intermédiaire, le cédant peut perdre la maîtrise directe de la relation avec les acquéreurs. Certains vendeurs préfèrent garder un contact rapproché avec les candidats pour mieux cerner leurs intentions et s’assurer d’une transmission dans l’esprit souhaité.
Tous les intermédiaires n’offrent pas la même qualité de service. Certains se contentent d’une approche “catalogue” sans véritable accompagnement personnalisé. Il est donc crucial de :
Si le dirigeant a peu de temps à consacrer à la vente, ou si la confidentialité est primordiale (risque de perte de clients ou de talents si la rumeur se propage), un intermédiaire peut s’avérer un allié.
Certains chefs d’entreprise ou leurs proches collaborateurs ont déjà une solide expérience en négociation, finance, juridique. Ils estiment pouvoir gérer le processus sans soutien. D’autres préfèrent déléguer ces aspects pour éviter les erreurs coûteuses.
En France, le recours à un intermédiaire lors de la cession d’entreprise présente des avantages : accès à un réseau d’acheteurs, gain de temps, défense du prix, accompagnement technique et juridique. Cependant, il implique aussi :
Pour décider, il convient d’évaluer la taille de l’entreprise, le degré de confidentialité souhaité, le temps que le cédant peut y consacrer et l’expertise interne disponible. Une fois cette analyse réalisée, vous pourrez peser les bénéfices attendus face aux contraintes financières et opérationnelles, et faire un choix éclairé quant à l’opportunité de solliciter un intermédiaire.